Québec 2023 page 2

Nous quittons ce jour Québec.

Après avoir rassemblé toutes nos affaires, nous traversons la rue pour y trouver du boulot le bus 800 vers le centre.

Nous descendons à l’arrêt « Place d’Youville », la rue St Jean, puis notre agence de location de voiture.
Comme nous avions un horaire pour quitter le logement, nous arrivons avec 2h d’avance !
Nous négocions pour laisser nos gros sacs à l’agence puis allons manger une galette végétarienne dans un restaurant italien ^^. Très bon accueil et bon repas.

En attendant, on fait un dernier tour de Québec, notamment de la basilique-cathédrale de Notre Dame de Québec, qui date du XVIIème siècle.

Notre véhicule est une Toyota Corolla blanche bien basse mais avec un coffre relativement grand.
Il faut connecter le téléphone pour le GPS. Étape suivante démarrer en P (parking) avec le frein enfoncé. Passer sur D (drive ), lâcher le frein et accélérer. C’est plutôt simple la boite auto .
On a quelques ralentissements en sortie de Québec mais on avance.

Il est prévu 3h30 de route mais un orage survient. Il faut réduire la vitesse car la visibilité est mauvaise et cela ne s’arrange pas.

Route fatigante mais nous arrivons à Rimouski en fin d’après midi. Ravitaillement au Walmart puis il ne reste que 20 minutes pour atteindre le logement.
Marc nous accueille à Saint Narcisse de Rimouski. Nous avons une seule chambre pour 4, la cuisine et la salle de bain sont partagées.
Petite soirée lecture pour les enfants et Miriam pendant que je vous écris.
Demain, les portes de l’enfer nous attendent. Je ne vous en dit pas plus …

 A noter
L'autoroute ressemble un peu aux autoroutes belges, mais sans l'éclairage (pour nos chums lecteurs belges) ; Des trous, des rigoles pour aquaplaner et pas de péage. La limitation est à 100 km/h au max.

Edit de fin de voyage : Nous apprenons mais un peu tardivement qu'une tolérance de 20 km/h s'applique (donc une limitation à 120 km/h). 
C'est donc pour cela que tous nous doublent 

Pour comprendre le titre du jour, il faut avoir cette référence : La fameuse phrase de Buzz l'éclair "Vers l'infini et au delà" devient en québécois "vers l'infini et plus loin encore".

Thomas

Bonjour à tous,

Nous sommes ce matin dans notre hébergement, que nous partageons également avec les propriétaires et d’autres voyageurs. Nous faisons donc au petit déjeuner la connaissance d’un groupe de trois français (dont un expatrié), d’un couple de québécois et d’un autre voyageur québécois également. Nous avons l’occasion de discuter et d’en apprendre sur leurs voyages respectifs et sur leurs origines. Nous pouvons échanger sur des sujets intéressants avec tout ce monde.

Nous partons ensuite vers les « portes de l’enfer », un canyon situé à 5 km de chez nous. Sur un premier parking, nous trouvons un bâtiment qui nous permet de récupérer le ticket d’accès au site pour notre voiture, mais aussi d’en apprendre davantage sur les sentiers à voir. Nous devons reprendre la voiture vers un second parking. Nous partons de celui-ci pour une petite marche qui offre une très belle vue sur une première chute d’eau, le « Grand Sault ».

De retour au parking, nous remontons en voiture vers un troisième parking. Au moment où nous entamons la randonnée, une pluie commence à tomber, vraiment très fort. Trempés sous nos kways en quelques secondes à peine, nous retournons à la hâte vers notre voiture, qui heureusement n’était qu’à quelques dizaines de mètres. Nous attendons que l’averse se calme et nous en profitons pour manger nos sandwiches au sec. Lorsque la pluie s’arrête, nous partons pour de bon pour la rando. Nous marchons 2,7 km, et descendons les 300 marches de la « descente aux enfers », pour les remonter ensuite. Nous sommes en pleine nature, entourés par les bruits des chutes d’eau. La promenade est magnifique. Nous parvenons à prendre quelques photos et vidéos, la pluie ne revient pas et parfois même nous avons quelques éclaircies. Nous faisons décoller le drone depuis la passerelle qui enjambe le canyon, la « plus haute d’Amérique du Nord » semblerait-il.

Nous revenons en milieu d’après midi chez nous. Nous prenons notre goûter et discutons en français puis en anglais avec la femme du propriétaire, canadienne anglophone.

Nous repartons à nouveau vers les portes de l’enfer pour une visite nocturne, à 20h30. Avant le début de la visite, un « draveur » explique les conditions de travail de son dur métier. C’est-à-dire descendre la rivière avec du bois pendant des jours entiers d’affilée, un métier très rude et dangereux. Il termine en nous contant la légende de Narcisse, un « runner de boat » dont le fantôme serait toujours dans la forêt.

Les spectateurs sont séparés en deux groupes. Nous partons dans le premier. Nous voyons à nouveau la chute du Grand Sault, mais cette fois ci de nuit et avec des jeux de lumière. Le résultat est spectaculaire.

La dernière visite que nous faisons se passe dans la forêt. Nous sommes séparés en groupes d’une dizaine environ, et avançons sur le sentier à la recherche de cinq chaumières. Nous sommes à chaque fois immergés dans la légende d’un cèdre blanc, d’un diable pyromane et d’un dieu soleil. La visite est ludique et les décors créent une drôle d’ambiance, dans la nuit, les sentiers sont éclairés de plusieurs dizaines de petites lumières.

Nous rentrons pour notre dernière nuit à Saint Narcisse de Rimouski.

14 500 pas aujourd’hui, soit environ 10 km.

Eloïse

Bonjour à tous,

Après un lever tardif et un petit déjeuner en compagnie des autres voyageurs, on boucle les valises et partons en direction de Rimouski. Arrivés à la Pointe-au-Père, nous visitons le phare de 33 mètres (soit 108 pieds ).

Repas requinquant au Subway pour continuer sur les visites d’un sous-marin et un peu plus tard celle d’un musée consacré à un paquebot qui a sombré en 1914, au large de la ville, dans le fleuve du Saint-Laurent.

Ce paquebot, « The Empress of Ireland », a coulé après une collision avec un charbonnier (Le Storstad). Cette catastrophe, due à un brouillard soudain, a causé la mort de 1012 des 1477 passagers en 14 minutes.

Il s’agit du 2ème plus important naufrage de tous les temps (après le Titanic). Cependant il a été un peu oublié dans l’ombre de la Première Guerre Mondiale et du Titanic.

Nous faisons une petite promenade en bord de Saint-Laurent (qui ressemble, d’ici, à la mer).

Nous repartons pour 1h30 de route jusqu’à Les Méchins, un petit village au bord de l’eau. Nous faisons une pause dans un dépanneur puis découvrons notre maison airbnb, au milieu de nulle part mais avec vue sur le fleuve. En contraste avec notre précédent hébergement, celui là est beaucoup plus grand, non partagé. Nous avons deux chambres, un grand salon/cuisine/salle à manger, et même une terrasse. Un peu plus confortable qu’avant donc, mais beaucoup moins convivial.

A noter:
Une visite avec audioguide était proposée pour le sous-marin, celui-ci n'est plus en fonction depuis 2008.

Par chance, comme nous sommes venus le premier dimanche du mois tout était gratuit, sauf le phare.

Bastien,

avec l’aide d’Eloïse

Bonjour à tous !

Ce matin, deux choix s’offrent à nous : faire du kayak ou de la rando.
Après une petite réflexion devant nos pancakes, nous décidons d’appeler pour les kayaks.
Nous sommes maintenant fixés, le créneau de 3h de long n’est pas dispo aujourd’hui. Nous réservons pour demain.

On part donc pour la rando, et arrivés à l’accueil pour payer, nous choisissons quel sentier prendre.

Nous reprenons la route pour se rapprocher des sentiers (plusieurs dizaines de km de ‘gravel’ – routes de cailloux) et ratons notre sortie. Cependant nous nous arrêtons sur un panorama qui donne sur toutes les montagnes aux alentours.

Nous faisons demi-tour et nous arrivons au début de la rando sous un ciel relativement dégagé et entamons 2 heures soit 4,6 kilomètres de balade. Au sommet, une vue 360°sur un très beau paysage.

Redescendus, on se dirige vers le Lac aux Américains, une petite marche mais très épuisante étant donné qu’il n’y a que de la montée sur le chemin aller.
Là-bas des personnes nous expliquent qu’il y a deux orignaux (élans) sur la rive opposée mais nous n’arrivons pas à les voir.

On reprend la voiture en direction de la maison.
Ce soir, apéro puis repas maison.

Journée en pleine nature et fatigante, au total : 10 kilomètres (13 500 pas).

Bonne nuit

Bastien & Eloïse

[Merci pour vos commentaires, sur le blog comme sur Facebook.]

Bon matin à tous,

Il ne fait plus soleil ce matin, c’est gris et la météo n’est pas optimiste pour ce jour.

Ce matin, nous prenons le temps d’organiser les réservations pour les jours à venir.

L’activité du jour, c’est kayak !
En quittant notre logement, il commence à pleuvoir. Nous avons prévu serviettes, kways et habits de rechange.

Nous sommes accueillis par notre « driver » qui nous présente sa « Mystery machine », véhicule qui nous conduira 15km plus en amont de la rivière avec 6 kayaks dans la remorque. La route est dans un mauvaise état et la remorque saute beaucoup. Nous arrivons quand même bien tous au départ.
Vu la météo peu engageante, le groupe de kayakistes est très réduit aujourd’hui ; nous 4 plus un couple Québécois.

Une fois arrivés sur l’eau, nous proposons à Marc et Myriam, nos nouveaux « chums », de faire ce brin de route ensemble.
La descente est de 15 Km sur la rivière Cap-Chat pour environ 3 heures en théorie.

Les kayaks sont monoplaces, légers et maniables.

Il y a de nombreux petits rapides sur le parcours et le groupe s’en sort pas mal sauf notre Marc qui découvre le kayak en rivière.

Il enchaine plusieurs chutes, nages, pertes de pagaie… mais toujours avec le sourire.
Nous sommes trempés, nous l’attendons mais il lui prend des fous-rires qui l’empêchent de remonter à bord.

En voulant l’aider, Myriam, sa blonde, se foule la cheville.

Les paysages sont superbes. Nous ne croisons personne, juste un aigle qui nous suit et quelques canards.

La pluie n’a pas cessé de toute la balade. Nous arrivons à la fin du parcours après 4h30 de descente. Nous récupérons les clés du char (appelé aussi voiture), mais celui-ci est maintenant entouré d’eau (il a vraiment beaucoup mouillé toute l’après-midi).

Nous nous changeons pour revenir chez nous. Douche et repas tranquille au chaud et au sec.

Nous devons prévoir les sacs pour un départ matinal demain – Go East!

A demain.

Thomas

NB J’ai apporté une correction sur le J8, j’avais complétement loupé ma blague de la rue à traverser

Lever matinal pour un départ à 9 heures sous une pluie qui n’en finit plus.
Nous prenons la route pour le Centre d’Interprétation Micmac (ou Mi’kmaq).

3 heures de route. On longe la côte nord de la Gaspésie sans vraiment pouvoir l’apprécier. On distingue avec peine les virages sous cette pluie.

– A Gaspé –

Les Micmacs sont une tribu autochtone découverte dans les années 1600, c’est un peuple semi-nomade : ils bougent en fonction des saisons mais reviennent toujours au même endroit. Ils vivent dans des maisons en écorce mais peuvent construire des tipis en cuir quand ils se déplacent. Ils chassent du gros gibier comme des ours ou encore des orignaux. Notre guide, d’origine
micmac, est très sympa sauf que nous ne comprenons pas tout ce qu’il nous explique à cause de son accent… Enfin bref…

Nous sommes remontés en voiture pour 1h30 de route, toujours sous la pluie. Notre « prêt à camper » nous convient bien. Le prêt à camper est une sorte de tente mais beaucoup plus grande, montée en toile sur un sol dur, avec lit, un canapé et une table [photo demain]. Les sanitaires sont dans un bâtiment plus loin dans le camping et nous ne pouvons pas cuisiner.
Ce soir, on a réservé un resto qui se situe à 3 min à pied de notre tente…
Avant de partir manger, nous faisons une partie de belote.

Au revoir et à demain.

Bastien