TransArdennes 22

Ce voyage était prévu de longue date. Notre ami Mika, qui devait partir avec nous dans cette aventure, nous a quitté subitement fin janvier 2022. Nous pensons bien à lui qui était le meilleur cycliste du groupe, toujours partant pour découvrir de nouveaux lieux.

Vendredi 8 juillet 22

• Départ de la maison tardif après quelques courses pour le soir et le petit déjeuner du lendemain
• Nous partons à 2 voitures de Pecquencourt
  • Waze nous donne 2 itinéraires différents
    • Miriam arrive à 19h30 avec 30 minutes de retard
    • Thomas arrive avec plus de 45 minutes de retard car gros bouchon sur A2 puis routes du valenciennois
  • Nous appelons le camping pour avoir un accueil après sa fermeture
• Nous installons nos 2 tentes dans le camping du lac de Douzy – le restaurant est complet et allons donc manger sur la place du village
• Arrivée tardive de Nicolas, Virginie, Clément, Arthur et Simon
  • Nous installons les tentes dans le noir
• On se couche assez vite

Samedi 9 juillet 22

• Réveil assez matinal pour certains et nous nous installons sur une table de PicNic à l’ombre pour petit déjeuner ensemble
• Il faut se trouver un briquet pour allumer le réchaud que nous avons
  • nous rencontrons un couple de belges qui en est équipé et qui quitte le camping pour faire 1.900 km en vélo en autonomie (Ardennes, Orléans, Nantes, Bretagne du nord, Le Havre puis retour chez eux à Anvers) pour 3 semaines.
• Nous partons avec une heure de retard (vers 11h00) mais il faut passer faire qq courses pour la journée.
• Côté Thomas, nous avons choisi de répartir la charge des bagages sur l’ensemble des vélos mais il a fallu quand même mettre les duvets et la nourriture dans un sac à dos par personne.
• Côté Nicolas, une sacoche double, des sac à dos et surtout une charrette attelée au vélo de Nicolas. Cette solution est bien pratique mais demande de sacrés mollets au cycliste chargé !

• Notre petit groupe de 9 personnes peut donc enfin partir… mais première chute d’Eloïse au premier virage avant de rejoindre la Meuse que nous suivront. Elle est bien sale mais aucun dégât.
• Nous passons Sedan sans vraiment s’en rendre compte puis Charleville-Mézières.
•  La température est idéale, pas trop de vent et aucun problème technique jusque là.
• Nous mangeons notre sandwich et nous nous hydratons bien tout en gardant de l’eau finir la journée. Bastien et Simon se font piquer par une guêpe mais Miriam intervient vite avec sa crème. Nous sortons également la crème solaire car le soleil frappe bien maintenant.
• Nous passons Nouzonville puis faisons un arrêt chez Graziella pour une boisson rafraîchissante. Nous sommes dans les temps et remplissons les gourdes.
• Il reste juste quelques kilomètres avant d’arriver à Monthermé et décidons de longer encore la Meuse pour éviter la route départementale et ses voitures.
• Arrivée au camping “Port Diseur” de Monthermé nous trouvons l’accueil fermé. Impossible de joindre quelqu’un du camping. Il est 18h30 et il y a juste un panneau “COMPLET”. 
• Un campeur nous interpelle et je lui précise que nous avons bien réservé un emplacement pour 9 personnes. Il nous propose 2 emplacements, un au calme et un autre à côté d’un groupe de néerlandais bruyant, selon lui.
• Nous optons pour le calme et le repos après les 63 km dans les jambes.
• Quelques douleurs musculaires et surtout aux fesses.
• Nous prenons une bonne douche et mangeons à la friterie voisine du camping.

Dimanche 10 juillet 22

• Nous nous réveillons doucement et prenons le petit déjeuner sur des tables à dispositions de l’accueil. J’en profite pour nous signaler à la responsable du camping.
• Virginie a passé une très mauvaise nuit. Elle a une forte douleur aux cuisses puis des douleurs au ventre.
• Simon revient à la tente pour nous dire que Virginie vient de faire un malaise dans les sanitaires du camping.
• Virginie se retrouve peu de temps après dans l’accueil du camping avec les pompiers autour d’elle.

• Changement d’organisation. Nous décidons de revenir à notre premier camping (Douzy)
• Nous laissons le VTT de Virginie + la remorque de Nicolas à Monthermé 
• Nicolas pense bien à mettre le gros cadenas  pour sécuriser notre matériel qui va rester à côté de l’accueil sans surveillance.
  • Il revient sur l’emplacement sans la clé. Zut ! où est cette clé ??
  • Nous la retrouverons quelques minutes plus tard dans l’herbe. Ouf !

• Nicolas, Clément, Arthur et Simon prennent la tête du convoi qui doit attraper le prochain train. Miriam, Thomas, Eloïse et Bastien tente de suivre le rythme et se retrouvent sur le pont de Bogny. On n’a pas vu de gare ?
• Coup de téléphone. “Vous êtes partis trop loin, revenez vite sur vos pas”.
• Une passerelle à passer avec les vélos très chargés. On s’organise et 2 personnes par vélo pour monter toutes les marches. OK, on est dans les temps
• Dans le train, on se répartit sur plusieurs voitures. C’est climatisé et on peut souffler un peu.
• Charleville, changement de train. Le train suivant est sur le quai en face, parfait !
• Le contrôleur du train passe et nous voyons que nous n’avons pas validé le titre de transport. L’agent ne fait même pas de remarque mais nous voyons que nous avons acheté 9 places, comme quoi Virginie nous accompagne toujours, même absente !
• Sortie du train, nous pensons manger tranquillement le repas que Miriam a acheté in-extremis avant la fermeture du magasin à Monthermé.
• A la sortie de la gare de Sedan. Mais où est donc le sac avec les pains de mie ?? Le sac de Simon a été oublié dans le dernier train ! Non, peut-être plus dans le train d’avant !
• Nicolas va questionner le guichet SNCF un bon moment avant d’avoir des nouvelles du bon sac.
• Pendant ce temps, nous recevons des SMS de Virginie qui passe de nombreux examens à l’hôpital.
• Nous avons cependant largement assez à manger. Nous remontons sur nos vélos pour une dernière heure.. Le mal de fesses se fait sentir dès les premières minutes.
• Nous longeons la Meuse comme à l’aller. Il fait toujours aussi bon.
• Nous annulons le camping de Givet, appelons le camping de Douzy pour une nouvelle nuit. Le restaurant du camping n’est toujours pas possible (même restaurant que vendredi soir).
• Arrivée au camping, nous récupérons le même emplacement et nos voitures.
• Nous installons les tentes que nous avons sur les vélos. Nicolas va partir chercher son matériel resté à Monthermé puis passer voir Virginie.
• Arthur se joint à lui pour ce périple qui prendra l’après-midi. Ils croisent une voiture en feu sur leur route… et plus rien ne nous étonne !
• La voiture chargée, Arthur et Nicolas se dirigent vers l’hôpital qui est déjà fermé. Impossible de voir Virginie ni même de lui donner un chargeur de téléphone ou des habits : l’opération Urbex de Nico se soldera par un échec.
• Pendant ce temps là au camping, nous attendons des nouvelles et partons faire un Bowling et boire un coup.
• Nicolas et Arthur nous rejoignent et Virginie est sortie du bloc opératoire. Une intervention sur le rein a été faite. Il s’agissait de coliques néphrétiques (calculs rénaux).
• Avant l’anesthésie de Virginie, un test COVID est fait. POSITIF ! Le personnel hospitalier doit ressortir et se changer pour revenir en tenue de pandémie ! Depuis plus de 2 ans, Virginie avait toujours soigneusement évité ce virus.
• De notre coté, nous mangeons au camping. Installons toutes les autres tentes.
• Au lit de bonne heure. La journée fut éprouvante.

Lundi 11 juillet 22

• Nous attendons de savoir si Virginie va pouvoir sortir ce jour. C’est OK pour ce matin.
• Et puis changement de programme, pas ce matin mais plutôt cet après-midi.
• Clément et Thomas vont acheter les derniers sandwiches de la boulangerie de Douzy et nous mangeons encore au camping.

• Arthur perd ses lunettes pendant le tournage de son prochain film. On les retrouvera quelques minutes plus tard.
• Virginie appelle pour le GO du départ. Retour à Saint Jans via l’hôpital pour la famille de Nicolas.
• Retour en 2 voitures pour Thomas et Miriam vers Pecquencourt.

Pour conclure

Une seule mais très belle étape de 63km dans de très bonnes conditions. La météo était idéale du premier au dernier jour.

On se souviendra aussi des nombreux rebondissements.

Les nouvelles de Virginie sont rassurantes mais c’est les symptômes du COVID qui la gênent actuellement.